Les 10 sonates de Beethoven sont données dans une série de 4 concerts, dont ce concert est le deuxième.
Dimanche 9 novembre 2014 à 16h30
Concert à l’église de Saessolsheim.
Les sonates de Beethoven données en un beau cycle de 4 concerts par deux interprètes très inspirés par Beethoven, et passionnés par les instruments d’époque.
Autour d’un pianoforte viennois, copie d’un Walter de 1795, seront réunis à nouveau Fanny Paccoud au violon et Michel Gaechter au piano. Tous deux sont complices de longues dans des répertoires allant de Mozart à Schönberg. Michel Gaechter est professeur de piano au Conservatoire de Strasbourg, Fanny Paccoud partage son activité entre de grands ensembles de musique ancienne (Concert Spirituel, Ensemble Amarillis, Concert Brisé…) et des effectifs de musique de chambre (trio Anpapié…).
Pour les concerts suivants, c’est un autre piano qui sera utilisé : durant la vie même de Beethoven, les piano ont beaucoup évolué : étendue des claviers, sonorité, style… Les interprètes ont choisi de réunir les conditions idéales pour cette intégrale, qui avait merveilleusement commencé.
Pour présenter ce deuxième concert d’une série de 4 consacrés à l’intégrale des sonates pour piano et violon de Beethoven, citons tout simplement le compte-rendu de la presse consacré au premier concert : « Début de cycle enthousiasmant. Michel Gaechter nourrit une vraie passion pour le pianoforte et les instruments de cette époque charnière. Pour ce concert il proposait d’entendre l’un de ses instruments, la copie moderne d’un Walter contemporain des oeuvres. Fanny Paccoud elle, touchait un instrument ancien anonyme de la même époque monté en boyau. Cette démarche musicologique passionnante a drainé un public nombreux, surpris, étonné puis conquis par les sonorités rondes et chaudes que les deux artistes tirent de ces instruments. Accordés dans le phrasé et le fond du propos, ils ont rendu avec bonheur la merveilleuse limpidité de ces oeuvres. Fanny Paccoud déploie son chant au violon, brillant, et le piano l’accompagne avant de céder la primauté au piano. Entre les sonates sont intercalés deux Rondo de l’opus 51. Michel Gaechter prend visiblement du plaisir à faire sonner ce Théo Kobald de 2011 merveilleusement chatoyant sous son toucher tour à tour empreint de tendresse et d’impériosité. La réussite de ce concert outre la démarche de reconstitution sonore passionnante de bout en bout, fut d’offrir au public un pur moment de sérénité musicale. Le second volet de cette intégrale donnera dans quelques mois les sonates 4 et 5 du cycle, on s’en réjouit déjà. »
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Entrée libre, plateau
Concert parrainé par le Conseil Régional d’Alsace
Photos du concert prises par Alfred Dossmann :